lundi 8 décembre 2014

Avec deux mouchoirs...


With two hankies...

... on peut faire un étui de voyage pour ses crochets et son matériel de frivolité. 
On utilise un mouchoir pour le fond, et l'autre, partagé en deux, pour faire la pochette à crochets, une poche un peu plus large et un petit rabat coupé en triangle dans un coin.  

You can make a travel enveloppe to transport your crochet and tatting material. You use one of the handkerchiefs for the base, and the other, split in two, to make the compartments for the hooks, a pocket for your tatting threads and stuff, and a flap with a triangle cut in a corner. 
Les logements pour les crochets sont cousus au point droit avec des écarts différents :

The compartments for the hooks are sewn with a straight stitch in different width : 
Et la poche sert à mettre les fils, les petites boîtes de perles, les travaux en cours :

And in the pocket you can put your threads, beads, works in progress : 
Et voilà, il ne reste plus qu'à ranger ses petites affaires : 

Here you are : all you have to do is organize your stuff and things : 
A replier le mouchoir blanc : 

Fold the white handkerchief : 
A rouler le tout : 

Roll up your bag : 
Et en avant pour de nouvelles aventures !

And hit the road !
Bonne semaine à tous. 

We wish you all a good week !

Louise












samedi 29 novembre 2014

La Ronde de Nuit

The Night Watch

Celà peut vous évoquer le tableau de Rembrandt : 

This title may remind you of Rembrandt's painting :

Ou encore cette mise en scène réalisée par le Rijks Museum pour le retour du tableau au musée après des travaux : 

Or this scene in a supermarket in Netherlands, when the painting returned to the Rijks Museum after the building was renovated : 
Vous pouvez voir la vidéo complète ici
The video can be seen  here
Pour moi, c'est ce dessin du Vieux Marsouin, fait pour ses petits enfants : 

For me, it's this drawing, made by Le Vieux Marsouin for his grandchildren : 

L'idée première, c'était de l'imprimer sur des T-shirts, mais j'ai tout de suite eu envie d'en faire un plat ou une assiette ! Le format se prêtait à un plat à cake, alors, en avant : 

The first idea was to paint it on a T-shirt, but I couldn't wait to have it on a dish or a plate !  It was well fitted to a cake dish, so... Here we are : 
J'ai d'abord fait un premier dessin à la plume, en noir et or (le rouge, c'est la peinture or avant cuisson, en fait)

I first drew it with a nib, in black and gold (the red is in fact the gold paint before heating)

Après ça, on passe à la peinture des personnages, mais le noir n'est pas la couleur la plus facile sur porcelaine, il y a donc deux couches et deux cuissons. 

And then, I painted the characters in black. It's not the easier color in porcelain painting, I had to make two layers and cook it twice. 
Et voilà !


Prochaine étape, le plat à tarte : 

Next step, the round dish : 

Bon week-end à tous !

Have a nice week-end !

Louise







mardi 25 novembre 2014

Le grand retour de la frivo

Back to tatting

Vous le savez, à la Maison des petits bonheurs, la Grande Inspiratrice en matière de frivolité, c'est Pamela Quevedo, la créatrice de Totusmel. 
Quelquefois, on s'en inspire de loin, mais quelquefois, confessons-le, on copie simplement un modèle...

In la Maison des petits bonheurs, when inspiration is needed in tatting, our Goddess is Pamela Quevedo, from Totusmel. 
Sometimes, you get inspiration on her Etsy shop and invent a model of your own, and sometimes, I confess... You just copy...

Ce modèle, baptisé Patonce Cross, m'avait tapé dans l'oeil : 

This piece, the Patonce Cross pendant, indeed caught my eye...
Patonce Cross Pendant
Totusmel
Alors, quand mon amie Laurence m'a donné plein de pelotes de coton blanc pour crochet, pour la remercier, je lui en ai confectionné un en blanc et rouge : 

So, when my friend Laurence gave me a whole bunch of coton thread in white, I made this red and white pendant to thank her : 

Il est beau ce coton, non ?

Isn't it a wonderful thread ?


Qu'est-ce que vous en pensez ? 

What do you think of it ?

Louise

lundi 21 avril 2014

Oiseaux de Pâques

Connaissez-vous les dessins de Matt Sewell ?
Je l'ai découvert par hasard (merci Internet !) et j'ai donc appris qu'il était particulièrement connu pour ses oiseaux. Voyez ce vanneau par exemple : 
C'est tout en simplicité et pourtant le dessin est parfait, non ? Je vous conseille une petite visite sur son blog, ICI, vous pourrez voir de plus près ses créations. 
On trouve assez facilement un livre qu'il a illustré, "our garden birds", qui vaut vraiment le coup d'être feuilleté, qu'on ait envie de reconnaître les oiseaux aperçus en promenade, de passer un moment de sérénité avec de belles images  ou de chercher une source d'inspiration...
Voici donc une interprétation pour porcelaine : 
 Sur des plats carrés tout d'abord : 
Puis sur des petits récipients, offerts à un couple d'amis : 
Il y a eu un problème avec le gris du moineau (en haut à gauche), qui a viré au rose à la cuisson, mais ça passe quand même si l'on n'est pas un ornithologue confirmé, non ? 
Joyeuses Pâques à tous !
Louise





jeudi 10 avril 2014

Fin d'été !

C'est un peu bizarre de parler de fin d'été quand on est au début du printemps, mais la fin de l'été c'était le moment où nous venions juste de terminer le déménagement, le moment où on pouvait profiter un peu de la maison dans le sud, le moment des petits bouquets : 
J'aime beaucoup ces petits vases à violettes dans lequel on peut mettre des fleurs avec des tiges très courtes. Il m'a été offert pour la naissance d'un des enfants par une amie qui disait qu'on avait toujours trop de vêtements pour les petits mais jamais de vase pour mettre les fleurs qu'ils vous offrent quand on va se promener... J'avais trouvé celà original et bien pensé !

Et là, tilt ! 

Je vous explique : 
Le déménagement, ça génère des cartons, des papiers kraft, des papiers glacés (pour les verres)... Bref tout un tas de papiers et de cartons qu'on entasse... dans la perspective du déménagement suivant (les militaires comprendront...). 
Bref, de quoi faire... Un presse-fleurs, c'est évident !
On les découpe en carrés : 
On demande à l'Homme de la maison de couper dans une planche deux carrés de 2 ou 3 cm plus grands que  les cartons, puis de les percer aux 4 coins pour qu'on puisse y insérer des vis papillon : 

Il ne reste plus qu'à empiler les feuilles : kraft pour poser les fleurs, papier glacé par dessus  pour ne pas qu'elles collent en séchant et carton encore au-dessus pour faire "matelas" et leur permettre de garder leur forme. 
Et voilà... Comme ça, on peut même conserver dans un album les fleurs offertes par les petits !
Bien sûr ce presse-fleur mériterait un petit coup de peinture et un dessin (pourquoi de chardons, qu'est-ce qui vous fait dire ça ?) mais je n'ai pas encore décidé quoi peindre dessus. Toutes les suggestions sont les bienvenues, surtout si vous avez une idée de phrase ou d'histoire !
Louise

mardi 8 avril 2014

Récup et courrier

Toujours dans la catégorie "après un déménagement ..." je vous propose : le courrier !
Ben oui, au milieu des papiers et des cartons qu'on n'a pas jeté (voir ici), des livres et des magazines qu'on croyait perdus et qu'on a retrouvés, on fait le point sur les années qui viennent de passer, sur une nouvelle phase de vie qui commence... Tout ça au milieu des fleurs de fin d'été qui nous inspirent. 
Bref, on combine : 
- l'envie d'envoyer un petit mot aux amis qui maintenant sont loin, 
- l'embarras devant des journaux dont on ne sait plus quoi faire (vous ne vous êtes jamais dit : "mais qu'est-ce qui m'a pris d'acheter un journal aussi crétin?"),
- des fleurs qu'on n'a pas envie de voir faner, 
- des tas de papier. 

On peut commencer par personnaliser les feuilles de papier à lettres ordinaire (ceux qu'on trimballe depuis dix ans et qu'on délaisse toujours pour un joli papier épais ou imprimé) avec des dessins simples. 
Les églantines, par exemple, qui ne demandent que deux couleurs : 
Les tournesols sont aussi de bons motifs, surtout quand on les traite avec des couleurs un peu différentes de ce qui se fait habituellement : 

Des feutres type "lavable pour les enfants" suffisent : 
Ou alors, en anticipant un peu sur l'automne, on peut faire un panier de fruits : 
La perspective est un peu bancale, mais bon... l'idée, c'est de faire une lettre vraiment personnelle. 

Après, il y a l'enveloppe qu'on peut fabriquer avec des magazines, en suivant les conseils des bouquins de bricolage pour enfants des années 70 (qu'on vient de retrouver dans un carton). 
On rassemble le matériel : 
On prend le modèle sur une enveloppe que l'on ouvre : 
On dessine le gabarit sur un joli papier japonais, un morceau de papier cadeau, une photo de magazine, ou, pourquoi pas, un papier d'emballage type kraft sur lequel on pourra ensuite tamponner des motifs ou imprimer un pochoir. 
On découpe, on marque les plis : 
On découpe le même gabarit moins 1 cm dans un papier d'emballage récupéré du déménagement (par exemple, mais des papiers d'emballage, il y en a plein dans la vie de tous les jours !) et on le colle à l'intérieur. A défaut de la méthode-du-rouleau-à-colle chère à Marie, qui permet de ne pas faire trop de bulles, on peut enlever les excédents de colle avec un mouchoir en papier : 
Et pour finir, on colle les côtés, puis un carré de papier blanc sur le devant pour marquer l'adresse : 
Une fois qu'on est parti, on a du mal à s'arrêter : 
On peut en faire de toutes les tailles et pour tous les goûts : pour les gourmands, les artistes, les botanistes, les amoureux, ceux qui partent en vacances, ceux qui en reviennent, ceux qui aiment le sud, ceux qui rêvent d'un jardin... 
Alors, ça vous tente de laisser provisoirement votre ordi pour vous lancer dans une vraie lettre sur du vrai papier avec un vrai crayon ?
Louise




dimanche 6 avril 2014

Copier c'est pas beau (suite)

Evidemment, cela fait un petit moment, vous avez sans doute oublié... 
Il y a quelques mois, je vous racontais l'histoire d'une boîte à couleurs en porcelaine qui avait fini en miettes...   et d'une tentative pour reproduire le motif à partir d'une photocopie du premier motif que j'avais imaginé : 
Le premier dessin à la plume, dans un ton un peu trop "vert sapin" avait été assez décevant, du coup (c'est pas bien...) le projet était resté dans un tiroir. 
Heureusement, il y a l'homme de la maison, qui, au moment du déménagement, a précisé que les projets non terminés serviraient de cibles s'entraîner au ball-trap.
Du coup, après peinture, finalement, ça rend un peu mieux : 
Même si ça n'est pas aussi subtil que la première version (il va vraiment falloir que je retrouve ce vert olive !), il y a tout de même quelques petits détails qui le rappellent : 
On fera mieux la prochaine fois !
Bon dimanche
Louise
PS : et pour ceux qui ont la gentillesse de nous suivre régulièrement, une petite vue de mes roses trémières. Elles poussent !!


dimanche 23 mars 2014

Fin d'été et début de printemps

C'est le printemps ! On recommence à voir un peu de soleil, c'est le moment de replanter les graines récoltées à la fin de l'été dernier. 
Moi j'aime (non, pas les rhododendrons, ahlala !)  les roses trémières, en latin alcea rosea, dites aussi passe-rose ou passerose ou même rose papale, peut-être à cause de la couleur pourpre de certaines d'entre elles. 
Source de la photo ici
C'est en tout cas une fleur majestueuse -elle peut monter jusqu'à deux mètres de haut- robuste, qui pousse souvent contre les murs au soleil, bref, comme le chardon ou les coquelicots, qu'on aime bien à la Maison des Petits Bonheurs, une fleur simple et sauvage. Notre voisin dans le sud en a de magnifiques : 
Et en septembre dernier il m'a permis de récolter des graines. Ce sont des petits disques noirs enfermés dans une enveloppe en forme de couronne (vous voyez les "couronnes", couleur beige-jaune sur la photo ? ) : 
Une fois cette enveloppe ouverte, voici les graines : 
Elles se conservent très bien tout l'hiver et peuvent se planter directement en terre au printemps. 

Bon, les plate-bandes de terre à Paris, c'est pas trop ça, alors, pour ce premier essai, on a surfé sur internet pour chercher des conseils (on a tenté toutes les options) :

- dans un pot de fromage blanc avec un couvercle transparent pour faire serre (jusqu'ici, rien du tout, nothing, nada, niente, semmit...)

- dans un petit pot laissé sur le balcon (pas mieux, il ne fait peut-être pas assez chaud encore , ou alors c'est un problème d'arrosage?)

- et dans un pot en terre sur le rebord de la fenêtre de la cuisine, arrosé tous les matins avec amour. 

Et là : TADAAAH !
Des pousses vertes avec, en tout petit, la forme bien caractéristique des feuilles de la rose trémière. On va bien les soigner, celles-ci, je vous le dis, en espérant que la transplantation quand on les descendra dans le sud se fera sans douleur ! 

En attendant, pour patienter, on mange le dessert dans les assiettes "roses trémières" peintes il y a maintenant quelques années et retrouvées dans un carton ouvert récemment. 
L'idée c'était de dessiner une rose qui "monterait" sur trois assiettes et de faire des séries dans des styles différents, mais en conservant les couleurs et la disposition générale : 
Le premier essai dans un style romantique : 
Le deuxième dans une interprétation plus moderne, à grands coups de pinceau : 
et le plat, en partie copié sur la page botanique tout en haut, mais traité en mélangeant les idées et les styles, comme une page d'un carnet de croquis :
Avec, dans le coin la "couronne" de graines dont je vous parlais : 
Evidemment, comme d'hab', il y a un texte, c'est un poème de Marguerite Desbordes Valmore qui s'intitule "Les roses de Saadi", en hommage au poète persan. 
On lit le poème clairement sur le plat et la série 2, mais pour les premières c'est 
sur le bord des assiettes, en blanc sur vert.  C'est vrai, il faut le savoir...

Enfin, tout ça c'est histoire de rêver à des siestes langoureuses dans des jardins de roses !

Bonne fin de dimanche à tous. 

Louise

Les roses de Saadi


J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.

Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées. 
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;

La vague en a paru rouge et comme enflammée. 
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
Respires-en sur moi l'odorant souvenir.